mardi 11 octobre 2011

Brésil - Bateau Belem-Santarem & Alter Do Chao


J’arrive le bateau est gros, je m’attendais à quelque chose de plus petit. Un brésilien me tope direct pour me conseiller un emplacement de hamac à coté de l’air conditionné me disant qu’il va faire très chaud. Je l’écoute et en allant se boire quelques bières sur le toit, on croise Fred, un allemand, lui aussi en hamac. Après quelques heures de retard, ca y est le bateau part. A moi l’Amazonie et ce pour un petit bout de temps !! Après concertation avec voyageurs et brésiliens, j’ai décidé de ne pas prendre les pilules contre le palu va falloir serrer les fesses pour ne pas se le choper !

Je rencontre également un couple de trentenaire australien. La soirée se passe petit à petit tous les gringos se retrouve on est toujours avec le brésilien. Un autre brésilien se mêle à la fête et nous apprend un petit jeu avec des allumettes. Bien cool même si la communication avec les 2 brésiliens est tendu, ils sont complètement bourrés donc difficile de comprendre et de se faire comprendre. Au dodo, un froid de canard, l’enfer je dois même dormir avec le sac de couchage sur la tête. Première nuit assez difficile mais j’ai quand même réussi à dormir jusqu’à 11h du mat. Merci les boules quiez et le masque parce qu’à 6 heures du mat tout le monde est debout, la journée commence ca braille dans tous les sens… Ca commence on prend son petit rythme. J’ai adopté la stratégie : je mange à la cantine que le midi (je me fais des bonnes plâtrées) et le soir c’est fruit à gogo. Je me fais charrier par des brésiliens qui disent que je vais me chopper des chiasses de fou à bouffer autant de fruit. La journée c’est siestes, petites tchatches à droite à gauche, mange un peu, re-sieste, lecture, douche…  Il y a plus de gringo que je ne l’aurais pensé mais c’est bonne ambiance. C'est english only (ca faisait longtemps que je n’avais pas eu à parler).
  

Les arrêts dans les différents ports tout au long du trajet sont cool ca casse la petite routine et tout le monde regarde les chargements et déchargements de marchandises. Bref coolos pas trop stressant. Il y a des douches à l’extérieur donc c’est parfait je suis tout le temps torse nu en maillot de bain. Les paysages se ressemble beaucoup, de la végétation assez dense et mine de rien c’est assez peuplé dans le coin. Il y aussi pas mal de scieries et dépôts de bois. Régulièrement des barques (à rames) avec 3 enfants dedans viennent s’accrocher au bateau (à pleine vitesse) pour venir vendre des crevettes. Impressionnant surtout l’accout au moment de l’accostage ! Les nuits s’enchainent c’est froid, froid et vraiment froid je flippe grave de chopper la crève mais heureusement pas de problème de moustiques avec le vent. Je rencontrerais et passerais aussi pas mal de temps avec d’autres brésilien bien marrants. Arrivée à Santarem, Au revoir rapido à tout le monde c’était bien sympa. En arrivant, Pierre un guide suisse passe prendre les 2 belges pour l’excursion de la journée et propose de m’amener à Alter do chao car il reste une place dans la voiture.








Sur le trajet (40km) en parlant, on découvre ce gars super intéressant qui connait l’Amazonie comme ca poche. J’apprends que la semaine qui vient, il y a le gros festival annuelle de la région à Alter Do Chao. Devant cette endroit paradisiaque, je dis bingo et réserve ma place de Hamac pour 10 jours dans la pousada que m’avait conseillé la belge et la portugaise des Lençois. Bon prix cool ! Ca va faire du bien de se poser un peu j’ai vraiment l’impression d’avoir fait que courir au brésil. C’est le paradis ici, je ne m’attendais pas du tout à ca en Amazonie : plages de sable blancs, lac d’eau douce, touristique et paisible à la fois et pour couronner le tout, très peu de palu dans le coin. C’est vraiment jolie, les caraïbes d’Amazonie dit on !
Première petite plage, je me fais la traversée jusqu’à la presqu’île d’en face à la nage. A l’hôtel je rencontre 2 argentins Patricio et Santiago, ils se font le tour de l’Amérique du sud en moto on sympathise bien. Cool et marrant le courant passe vraiment bien c’est vraiment dur de retrouver ma fluidité en espagnol par contre je comprends vraiment bien. Ouff je n’ai pas tout perdu. Je fais pas mal de baignades et petites balades. Vraiment de la bonne grosse glande, la baignade au couché de soleil avec une petite bière est tip top sympathise petit à petit avec pas mal de gens à droite à gauche. En autre 3 montpelliérains qui sont en pause depuis 1 semaines car ils se font un tour du monde en vélo de 3ans (rien que ca !). Ils sont vraiment trip et ont des anecdotes de fou furieux. Toujours quelques teufs. Bref c’est zen. Une après midi Tania une « copine » de Pierre (le guide), vient me voir à l’hôtel. Colombienne qui vit ici depuis 10ans, assez sympa elle me proposera d’aller faire un tour sur son bateau pour aller sur une plage donnant sur le rio Tapajó. La virée en bateau fut sympa.


Ca y est je suis bien en place dans la station, je connais pas mal de monde. Quand je vais faire mes petites courses je rencontre toujours quelqu’un en route avec qui tchatcher. Je me gave d’açai. Un soir on va se voir une pièce de théâtre fait par les gens du village bien sympa mais je n’ai pas tout compris. A l’hôtel, je suis un peu le chouchou (ce n’est pas moi qui le dit) des brésiliens et brésiliennes. Je me fais grave régaler des repas, poisson frit, lasagnes … Au top  je me sens plutôt bien. Je me fais défoncer par les moustiques tous les soirs. Si j’oubli le répulsif je suis mort, en 5 min j’ai 5 piqures ! Avec des canadiennes de l’hôtel on s’en va voire la préparation du festival et surtout des chars assez impressionnant, ca promet…


Ca y est le festival commence premier soir le jeudi plutôt tranquille. Mouss et Fred 2 marseillais qui viennent d’arriver à l’hôtel sont bien marrants. Le vendredi soir grosse teuf avec eux. Ca y est, il y a du monde, bonne teuf. Le lendemain c’est la grosse journée du festival, représentation jusqu’à 2h du mat, il y a des danses folkloriques c’est plein de couleurs, Très sympa le festival do Sairé est un mélange de célébrations religieuses et indiennes. On y célèbre les «botos rosi et pretos » (Dauphins rose et gris d’Amazonie). Passé 2h du mat, c’est la grosse teuf il y a plein de monde, je croise toujours quelques têtes connus. Fin de soirée 7h00 du mat en ressortant, on tombe direct sur un gros camion blindé d’enceinte. A peine le temps de prendre une petite Cerpa que le camion commence à balancer du gros son et à avancer. Tout le monde commence à suivre, danser, tout en continuant à picoler, et ceux jusqu’à 9h00 du mat en arrivant sur la place centrale. C’était super bonne ambiance. En rentrant à l’hôtel petite baignade et finalement avec mouss on squattera sur la plage avec Xavier un français jusqu’à 11h du matin. (Je n’en peux plus je vais me coucher). C’était énorme, vraiment grosse fête de fou surement la meilleur d’Amérique du sud jusqu’à présent, pas de coup de barre du gros fun et vraiment tout à rouler et c’est enchainé comme sur des roulettes. Le meilleur moment fut le cortège avec le camion.
Dernière soirée tranquille je squatte avec Xavier et un pote à lui qui vit aussi dans le coin. Ils ont pas mal bouge en Amazonie je prends pleins de conseils pour la suite de mon périple.



Lendemain, levé 7h du mat (ca faisait bien longtemps que ca ne m’était pas arrivé) pour prendre le bus pour Santarem. Sur la route je fais les au-revoir à ceux qui bossent à droite à gauche. Je me suis vraiment senti bien ici, un peu comme à la maison, je serais vraiment resté plus longtemps. Je pose mon hamac dans le bateau puis vais au marché pour faire de grosses courses (2reais les 3 ananas ca déchire !). Petit poisson grillé, je suis vraiment fan des poissons d’Amazonie, il y a vraiment de tout et n’ont vraiment rien à envier au poisson de mer.  Après 4h de retard le bateaux fini par partir.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire